Le week-end dernier, la Liga a été secouée par l’expulsion controversée de Jude Bellingham lors du match entre le Real Madrid et Osasuna (1-1).
Le milieu de terrain anglais a vu rouge juste avant la mi-temps après un échange tendu avec l’arbitre José Luis Munuera Montero, à la suite d’un coup franc en faveur d’Osasuna. Selon Bellingham, tout serait parti d’un malentendu linguistique.
Son entraîneur, Carlo Ancelotti, a pris sa défense en affirmant qu’il s’agissait d’une erreur d’interprétation de la part de l’arbitre. Le Real Madrid soutient que la phrase prononcée par Bellingham, qui aurait pu être comprise comme une insulte en espagnol, n’avait pas la même portée en anglais.
Face à cette situation, le club madrilène a décidé de faire appel. D’autant plus que, dans un cas similaire, Mason Greenwood, alors prêté à Getafe, avait obtenu gain de cause. Bellingham connaîtra bientôt sa sanction, avec un risque d’au moins un match de suspension.
Mais cette polémique ne s’arrête pas là. L’arbitre Montero a été pris pour cible par une vague d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Selon Mundo Deportivo, il aurait reçu près de 100 000 commentaires sur son dernier post Instagram, le poussant à désactiver les réactions. Certaines menaces allaient jusqu’à évoquer des violences contre lui et sa famille, ce qui a conduit la Liga à envisager une enquête pour mieux protéger ses arbitres.
L’affaire dépasse donc le simple cadre du football et soulève des questions sur le respect des officiels et la sécurité dans le sport.
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